Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires
Amis de la science et de la volupté
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres;
L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin;
Leurs reins féconds sont plein d’étincelles magiques
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal – Les Chats
Merci à Tiki pour m’avoir accordé le droit d’utiliser son image…
C’est nul les commentaires pleins d’urls zarb qui rimment à rien, les vieux @ bassent qui semblent se multiplier, s’offrir à nos yeux indignés dans un seul but : polluer un message qui devrait être agréable à lire.
Ce message n’est pollué de rien, mais n’est pas agréable à lire.
Pour moi, qu’importe les arrobases et les urls qui puent, rien de tout ce fatras ne pourrirait plus mes textes que moi-même !
Bon, sinon, joli le texte et jolie la photo !