Je suis né en 1895 dans une petite maison des Vosges. Mon père était un artisan modeste et passait ses journées dans son petit atelier. Moi je passais mes journées entières avec lui à le regarder travailler. De temps en temps, nous discutions quelques minutes puis il repartait à son travail. Je ne disais plus rien. Je l’attendais. J’attendais le moment magique où il se reposerait pour que je puisse à nouveau parler. C’est lui qui m’a appris mes premiers mots. Ma mère, je l’ai croisée de temps en temps. Mais je ne crois pas que ce fut ma vraie …
Étiquette : Musique
Esteban
Esteban – Acrylique sur toile – Lorsqu’un tableau est fini et qu’on le voit exposé, il arrive fréquemment qu’on se pose un tas de questions. D’où vient l’idée ? Y a-t-il eu des brouillons ? Des essais? Des esquisses …
Jérôme et tOdor
Jérôme et tOdor – Acrylique sur carton Toilé – Jérôme et Todor sont mes jongleurs de notes : l’un coule des basses tandis que l’autre souffle des notes plus légères …
Concert tsigAne
Concert tsigAne – Acrylique sur Toile – Un fond bleu, océan des rêves, le musicien présent tel un fantôme. Une flânerie musicale …
Caravane
Assis sur une belle banquette arrièreAu milieu d’un convoi de caravanesIl voit défiler des champs des cabanesEt soudain des immeubles en immense barrière Ils sont arrivés dans sa ville nataleEt veulent s’y arrêter pour une nuitMais ici les terrains sont prémunisDe pierres de fossés police municipale A quinze bornes de là le camp tsiganeS’installe enfin au bord d’une rivièreTileo prend une barque fait marche arrièreIl emmène un ami au Mc Ewan Mais le rad qu’il aimait dans sa jeunesseEst remplacé par un shop de vêtementsUn rideau de néons verts aveuglantsEt partout autour rien qu’il reconnaisse Ils décident de trouver un …
La DisparitiOn
Quand arrive le crépusculeUn son d’accordéon en fondJe me mets à rêver c’est bonJ’oublie tout me fais minuscule L’air est encensé et je sensLe vent frais tout éparpillerC’est le chaos dans la fuméeComme dans ma vie. Mon coeur se rend. Alors je ferme la fenêtreMe mors les doigts cogne ma têtePour oublier que tout s’arrêteFaire disparaître tout mon être. Nicolas QUENTINOrléans, 10 Décembre 2000