Je suis né en 1895 dans une petite maison des Vosges. Mon père était un artisan modeste et passait ses journées dans son petit atelier. Moi je passais mes journées entières avec lui à le regarder travailler. De temps en temps, nous discutions quelques minutes puis il repartait à son travail. Je ne disais plus rien. Je l’attendais. J’attendais le moment magique où il se reposerait pour que je puisse à nouveau parler. C’est lui qui m’a appris mes premiers mots. Ma mère, je l’ai croisée de temps en temps. Mais je ne crois pas que ce fut ma vraie …
Esteban de A à Z
Lorsque je commence un tableau, je sens qu’au fond de moi une idée cherche à émerger, et je me sens comme un volcan qui dort et s’éveille soudainement pour faire jaillir les gerbes de couleurs qui sommeillent au plus profond de lui-même. En revanche, je n’arrive jamais à définir par avance de quoi il va s’agir, tout comme le volcan ne prévoit pas dans quelle direction il va faire couler sa lave. Dans le cas d’Esteban, je suis parti de l’esquisse 1. Si vous y voyez quelque chose de particulier, je serais très curieux d’avoir votre avis. (il suffit de …
Esteban
Esteban – Acrylique sur toile – Lorsqu’un tableau est fini et qu’on le voit exposé, il arrive fréquemment qu’on se pose un tas de questions. D’où vient l’idée ? Y a-t-il eu des brouillons ? Des essais? Des esquisses …
Epidémie de LyfOla
Il y a des jours pour un rienOn monte sur ses grands chevauxEt là ce n’est pas le painMais des conneries rongeant les osDes tissus ou verres mal coupésLa tête hurle de bêtisesLes soucis sont sans arrêtsDes broutilles sans importance Soudain tomber en enfancePuis plonger craindre la mortEt sentir passer la lanceDu temps qui dicte son sortLe cerveau ne peut plus suivreL’envie de tout est trop floueMille et une passions à vivreComment sans devenir fou ! Ne plus apprécier la briseCraquer soufflé par l´effortQuand le corps hurle et se briseMême jeune on sent la mortC´est un combat quotidienComme nager dans une …
Kétélassa
Puisque nous méritons tous les deux mieuxQue cette vie dont on télé jouitDans un climat social a deux cent lieuesD’un monde ailleurs le rêve de notre viePuisqu´on chevauche trois fois par semaineLa même longueur d´onde pour nourrir l´espoirD´un lendemain où l´on gommerait la haineCes petits riens qui chaque jour nous séparent Puisqu´on soumet à la fatalitéNotre avenir si beau dans nos penséesQue de plus en plus la facilitéSerait pour nous deux de tout effacer Je t´invite à voyager sans escaleA construire un radeau et quatre ramesRemonter la rivière tant bien que malKétélassa nouah toutossaham Puisque nous voulons la fumée sans …
Jérôme et tOdor
Jérôme et tOdor – Acrylique sur carton Toilé – Jérôme et Todor sont mes jongleurs de notes : l’un coule des basses tandis que l’autre souffle des notes plus légères …