Les petits oiseaux chantent pour faire oublier que le silence n’existe plus et Qu’un bruit de fond chatouille incessamment nos esgourdes. Alors pourquoi vouloir les faire taire ? Pourquoi les chasser ? Egoïstes… Pourquoi voulons-nous nous échapper ? Eh bien pour chercher ce silence. Ce silence si lourd que nous l’avons étouffé. Chassé comme les oiseaux, eux légers. Ah ! Egoïstes… Quel miracle fait que ça tourne encore ? J’écris pour écrire. Voyager au cœur de mots sans sens, déliés. Tout ceci N’est que pour moi. Et la plume. Qui caresse la page. Nicolas QUENTIN Vendôme, Aout 2005
Train quOtidien
Les jambes à mon cou Je cours tout au long Des tubes bas en ô! Je ne suis pas fou C’est un long parcours Ah! Quoi qu’on m’en dise Au milieu des foules Don’t fool me ça saoule! Chaque jour je prends Sans entrain le train Train qui m’emporte ô! Quotidien chagrin Je serre les points Envisage demain I swear I’ll stop this Mais demain c’est bis Sale temps sur la voie A vive allure l’eau Claque et glisse ô! Si vite tout ça va Si vite « c’est comme ça » Me dit-on souvent C’est si long pourtant C’est la vie …
Cadre de Vie
Cadre de vie – Acrylique sur Toile – Un voyage, l’occasion de changer de cadre …
Voyage Intérieur
Aussi régulier que le tic tac adoré Des fabuleuses horloges de nos ancêtres Le désir si fort de me métamorphoser Revient à la charge et se cache pour disparaître Drôle d’aventure à chaque fois qu’il pointe son nez Alors que je le crois à jamais disparu Mon corps entier s’emplit d’un étrange flux secret Auquel résister est un combat perdu Est-ce la naïveté qui qualifie cet âge Qui m’attire sans cesse contre vents et marées Dans ce cocon de douceur qui m’ouvre au grand large Et m’offre du plaisir contre ma dignité ? Conséquence très étrange d’un acte inachevé Commis il y …
Loin
Du jour au lendemainSe retrouver si loinExtrémité des branchesDu neuf en avalancheLes racines s’enterrentLe néant pour critèreDe choix pour ce qu’on m’offrePeu importe si je souffre. Et tous ceux que je laisseQue la vie aussi blesseDes innombrables mauxQu’il faut panser de motsChaleureux tête à têteParoles et airs de fêtesDésormais impossiblesLa vie nous prend pour cible. Coup d’œil à gauche puis droiteD’infinies voies désertesCoupent les dunes les pinsEt modèlent mon destinJe prends mes jambes à mon couM’enfonce dans le flouJe les retrouverai -Bel et bien je te hais- Nicolas QUENTINBordeaux, 19 Juillet 2004
Les pOrtes du mOnde
Je me suis réveillé dans un drôle d’endroit. Très coloré. A gauche, un cube jaune, en haut un cercle rouge et en bas, un tore bleu. A droite, rien, le vide. Un chemin infini. Un chemin sans sol, sans plafond. Rien. En y regardant de plus près, j’ai repéré une petite fente dans le cube jaune alors j’y suis entré. C’était comme si je pénétrais dans une immense cathédrale. D’extérieur le cube avait une taille humaine. A peine ma tête passée, les dimensions se sont démultipliées et aujourd’hui je ne vois plus les frontières… Une immense cathédrale. Vide au départ. …