Goûter au supermarché
Faire semblant de ne pas aimer
Puis satisfait s’éloigner …
La rencOntre du metsi
Le monde est sourd. Les skis suivent sans broncher les traces d’un décors où tout étincelle sous un soleil éblouissant. Partout autour, un cocon de neige immaculée s’étend à perte de vue; c’est aveuglant. Mais il est parfois beau de ne rien voir! Cependant il est soir et avant le noir c’est l’heure de partir. Les jambes douloureuses des heurts des heures de glisse sautent de joie à l’idée de se laisser rouler. C’est dur, sus tant d’agitation, de monter dans une auto gelée. Ca donne soif. Mais patience ce n’est pas long d’autant qu’elles s’essoufflent à force de rage. …
Au pied des Aiguilles de Baulmes
…
La Veille des vacAnces
Cette journée est d’une saveur particulière, et dès mon réveil pourtant matinal, je me suis senti d’une humeur joviale. Sans effort, je prends un recul qui me soulage et la distance qui désormais me sépare de mon quotidien me rend paradoxalement plus attentif à ce qui s’y passe. Ainsi, il est intéressant de voir, dans le bus, les cadres d’ordinaire si intimidants, aujourd’hui accrochés à leur mobile et jouant nerveusement ici à Space Invaders, là au solitaire, jurant de ne pas avoir un instant libre au cours de la journée. Il est également amusant d’observer les victimes des gratuits – …
Mille & une cOuleurs
L‘automne est arrivé, les arbres sortent leur manteau de couleur et préparent leur deuil, les chats s’habillent, le soleil nous quitte de plus en plus tôt, les réverbères diffusent leur lueur orangée dans les ruelles humides et sombres, les ombres éveillent l’imagination et ravivent les mystères, les gens fuient chez eux, la population se prépare à souffrir, les esprits s’inhibent, la vie doucement s’arrête… L’automne est arrivé, partout les textes se construisent en poèmes en chansons et animent les soirées, les tableaux se peignent pour séduire au son des instruments qui entament des airs nouveaux. Tout ce beau monde entre …
Le paradOxe des Grands Chemins
Je me souviens des Grands Chemins que la nature y est dominante. Je me rappelle que Jean Giono y parle d’un artiste, d’une auberge et dans l’auberge, il y a une aubergiste et un poêle. Il me reste également une image, assez dépouillée certes, mais qui persiste assez précisément dans ma mémoire. Ce tableau cérébral est parcouru par un long chemin de terre bordé de hauts peupliers. Un personnage, certainement le héros du livre, se tient au centre de la scène, droit comme un i et vêtu d’une longue toge marron. Il porte un baluchon de taille moyenne et me …