Du jour au lendemain
Se retrouver si loin
Extrémité des branches
Du neuf en avalanche
Les racines s’enterrent
Le néant pour critère
De choix pour ce qu’on m’offre
Peu importe si je souffre.
Et tous ceux que je laisse
Que la vie aussi blesse
Des innombrables maux
Qu’il faut panser de mots
Chaleureux tête à tête
Paroles et airs de fêtes
Désormais impossibles
La vie nous prend pour cible.
Coup d’œil à gauche puis droite
D’infinies voies désertes
Coupent les dunes les pins
Et modèlent mon destin
Je prends mes jambes à mon cou
M’enfonce dans le flou
Je les retrouverai
-Bel et bien je te hais-
Nicolas QUENTIN
Bordeaux, 19 Juillet 2004