Sous la pâle et douce lueur de la lune
Qui illumine gracieusement la nuit
Mon esprit las erre dans les dunes
D’un vaste et mystérieux désert sans vie
Mon cœur bat la mesure adagio
D’un morceau de ma frêle existence
Mes yeux pleurent sur un océan de maux
Quelques larmes chaudes de délivrance
Triste décor que ce pays glacial
Qui de dehors déteint sur mon dedans
Chaque blessure faite à la terre me fait mal
Et ce depuis que je suis un enfant.
Mon rêve est de sentir la douche pluie
Pure transparence glissant sur mon corps
Mais dans la magie de mes longues nuits
Seule l’eau de mon âme en peine coule encore
Mon rêve est d’embrasser notre planète
L’enlacer pour pouvoir la protéger
Mais comment ancrer dans toutes les têtes
Que moi tout seul je ne peux rien changer
A chaque seconde le temps qui s’envole
Emporte avec lui mes ultimes espoirs
J’espère qu’avec ces quelques paroles
Vous les entendrez dans les vents du soir.
Nicolas QUENTIN
Metz, 06 Février 1999