Le sujet porte sur la représentation graphique d’une méthode d’amélioration continue souvent utilisée en gestion de la qualité. La méthode comporte quatre étapes cycliques dont l’enchaînement doit permettre d’améliorer la qualité de ce qui est réalisé. Cette méthode est théoriquement applicable aux projets en entreprise, mais aussi aux projets personnels tels que la création d’oeuvres musicales ou picturales.
Les étapes sont P pour Plan (préparer, planifier ce qui est à réaliser), D pour Do (développer, mettre en œuvre, réaliser), C pour Check (contrôler, mesurer, juger) et A pour Act (agir, ajuster, réagir). Placé dans un cercle vertueux, on obtient la représentation basique suivante, dite Roue de Deming :
Afin de montrer que l’enchaînement des quatre étapes de manière itérative conduit à l’amélioration du système auquel on l’applique, la roue est très souvent représentée sur un plan incliné dont l’élévation caractérise l’amélioration. On y ajoute une cale symbolisant un système solide, prévu pour contrôler l’application du cycle et limiter tout risque de retour en arrière.
A priori cette représentation semble astucieuse. Seulement, on remarquera que lorsque la roue remonte la pente, tout observateur du référentiel terrestre (ici TiLeo qui pousse la roue vers le haut le long du plan incliné) voit défiler les lettres dans le sens inverse, soit DPAC … la catastrophe assurée.
Ainsi, si l’essence du progrès, tel l’ADN pour un organisme, repose sur le code ordonné PDCA comme le veut la méthode, cette représentation communément admise (pour preuve, une petite recherche en images …) nous dit qu’en voulant améliorer ce que l’on fait, on aurait plutôt tendance à descendre la pente …
La cale prend alors une toute autre signification : elle limite les dégâts et explique alors pourquoi la plupart du temps, dans nos sociétés adeptes du PDCA, rien ne se passe …
Conclusion : une image vaut mieux qu’un long discours … pour autant qu’elle soit juste !