Puisque nous méritons tous les deux mieux
Que cette vie dont on télé jouit
Dans un climat social a deux cent lieues
D’un monde ailleurs le rêve de notre vie
Puisqu´on chevauche trois fois par semaine
La même longueur d´onde pour nourrir l´espoir
D´un lendemain où l´on gommerait la haine
Ces petits riens qui chaque jour nous séparent
Puisqu´on soumet à la fatalité
Notre avenir si beau dans nos pensées
Que de plus en plus la facilité
Serait pour nous deux de tout effacer
Je t´invite à voyager sans escale
A construire un radeau et quatre rames
Remonter la rivière tant bien que mal
Kétélassa nouah toutossaham
Puisque nous voulons la fumée sans feu
Combattre pour le mieux sans violence
Voir avec un voile devant les yeux
Continuer à vivre en enfance
Puisque pour moi l´art est devenu roi
Que toi tu rêves encore à Cendrillon
Mousquetaires ! Toi pour moi et moi pour toi
On le crie fort mais ne sort … aucun son
Puisqu´on est condamnés à répéter
A l´infini la même mélodie
Qu´on a plus rien à perdre à tout tenter
Si ce n’est tuer notre maladie
Je t´invite à voyager sans escale
Rien qu´un instant à échanger nos rames
Voir que le monde des autres n´est pas si mal
Kétélassa nouah toutossaham
Nicolas QUENTIN
Metz, 19 Juin 2003