Corinna
Acrylique sur Toile – 46x33cm (8P)
Bienne, Février 2008
Corinna a deux vis, pour tenir son manche,
Corinna a des vices pour taper la manche,
Corinna et moi, c’est une histoire d’amour, Corinna m’aime bien.
Corinna, ma compagne, tous les samedis, dimanche,
Corinna est toujours là quand j’fais l’con sur les planches
Corinna et moi, c’est une histoire d’amour, Corinna m’aime bien.
Et moi, Django, je l’accompagne sur les accords en do,
Et moi, Django, je fais la mélodie quand Corinna va trop haut,
Corinna et moi, c’est une histoire d’amour, Corinna m’aime bien.
Un jour, avec Corinna, on partira sans les pays du monde entier,
Oh oui ! avec Corinna, on partira s’aimer,
Corinna, c’est une histoire d’amour, Corinna m’aime bien.
Mais Corinna est morte hier soir au concert.
Corinna, elle a eu un ulcère.
Corinna et moi, c’était une histoire d’amour. Corinna m’aimait bien… [1]
C’est en ces mots que Fredo parle d’une guitare avec qui il a ou aurait fait les quatre cent coups. Aussi, quand j’ai découvert ce que ce tableau représentait, j’ai tout de suite pensé à cette guitare… a moins que ce ne soit l’inverse, que la chanson ne soit à l’origine du tableau !
[1] Corinna – Du Simple au Néant – Les Ogres de Barback
Salut,
Bravo, j’aime vraiment bien tes peintures, et avec la chanson ça prend du relief, on comprend le pourquoi du trou au centre :)
Petite remarque : dans ton précédent tableau et dans celui-là on retrouve des droites qui traversent le plan. On pourrait penser que tu as des aspirations cubistes. Ou que tu te sers des droites et des parallélogrammes pour faire ressortir l’ulcère et les clous ? Ou peut-être que c’est la même chose :)
Biz
Isa