La fête est délicieuse
En ce soir de printemps
A flots coule la gueuze
Elle libère les gens
Adieu ville hargneuse
Voici venu le temps
De te fuir belle affreuse
De me fondre au vivant
Un village en forêt
Une chênaie envoûtante
Des êtres guillerets
D’une nature accueillante
Comment ai-je pu rester
Enchaîné ville présente
Délusoire bien truquée
Image si démente

Nicolas QUENTIN
Orléans, Février 2002