J’aurais aimé te serrer dans mes bras
Pour que tu retrouves confiance en toi
Te faire oublier tes quatre murs blancs
Main dans la main sous le soleil couchant
Dans la nuit noire me blottir contre toi
Ta présence près de moi pour simple joie
Voir ton regard oublier sa détresse
Derrière la douceur de quelques caresses

J’aurais aimé toucher tes sentiments
T’écouter parler et crier sans gène
Nous aurions pu vivre ensemble sans  » Je t’aime « 
Etre de vrais amis tout simplement

Oh ! Vera ma petite enfant sage
Ton nom est venu à moi comme un mage
De la solitude tu m’as libéré
J’aimerais tant pouvoir te remercier
Partager avec toi des rêves gais
Nos peines, nos pleurs, soigner nos cœurs blessés
T’emmener loin de ce monde déchu
Là où le bonheur pousse à perte de vue

J’aurais aimé nourrir tes rêves d’enfant
T’entendre hurler ton dégoût pour la vie
Alors battants nous nous serions unis
Pour lutter ensemble contre le temps

Nicolas QUENTIN
Metz, Janvier 2000