L’obsédante noirceur
De la cage d’escalier
Sans raison lui fait peur
Ne pas reculer
Il doit faire ce dernier pas
Cette grande avancée
Ce premier pas d’un au-delà
C’est la clé
Fermer la porte à clé
Ne plus jamais se retourner
Se laisser bercer par la nuit
Et la pluie
Oui dehors il pleut
Coule sa peur
Sur sa peau et de ses yeux
Oui il pleure
Ecrasante solitude
Qu’induit l’inquiétude
Mais la lune comme d’habitude
Berce de quiétude
Et l’esprit libre
Tileo avance
Il sent qu’il va vivre
De mythes et de danses
Nicolas QUENTIN
Orléans, Février 2002