Depuis les années 90, les réflexions et les débats sur l’écologie et notre comportement sont passés au premier plan. Le sujet est au cœur des préoccupations.
Aujourd’hui, il semble que les écosystèmes de la Terre ne puissent plus soutenir le niveau actuel d’activité économique et de consommation matérielle, encore moins une hausse de ces niveaux. Mais s’il est si facile d’observer et de voir qu’effectivement nos villes semblent saturées, la nature balafrée, nos campagnes remplies de déchets, sommes-nous conscients de notre propre impact sur la planète ? Comment notre comportement se situe-t-il par rapport à l’ensemble de la population ? Si les gens du monde entier se comportent comme moi, notre planète a-t-elle la capacité de fournir des ressources en quantité suffisante pour répondre à nos besoins et absorber les déchets résultant de nos activités ? Notre mode de vie est-il en équilibre avec ce capital naturel ?
L’empreinte écologique permet de répondre à ces questions. Il s’agit d’ un concept qui vise à traduire de manière facilement compréhensible l’impact des activités humaines sur les écosystèmes et la planète… mais je ne voudrais pas ici réécrire l’article de Wikipedia.
Pour ma part, je me suis amusé à calculer mon empreinte écologique. Enfin… je pensais que j’allais m’amuser. Car j’étais parfaitement confiant : transports en commun quotidiens, pas ou peu de voiture, légumes bio et de culture locale, compostage des déchets organiques, appareils basse consommation, attention quotidienne contre le gaspillage, chauffage raisonnable… bref. Je pensais être parfaitement respectueux de l’environnement et n’avoir qu’une consommation raisonnable des ressources communes. Or, il s’est avéré que, même si je reste largement en dessous de l’empreinte d’un américain moyen, mon empreinte écologique était tout ce qu’il y a de plus moyen en Europe. Légèrement mieux. Mais pas au point de me vanter… ma déception est grande. C’est à peine si j’ose dire que si le monde entier se comportait comme moi, il faudrait plus de deux planètes Terre entières pour subvenir à nos besoins… et ce sans prendre en compte l’accroissement de la population et un éventuel rétrécissement des terres disponibles si la fonte des pôles continue.
Aussi je suis songeur face à mon optimisme ante-expérimental. Car quand je discute avec des personnes de mon entourage, je ne connais très peu de monde qui agit pour modérer sa consommation et recycler activement comme j’essaye de le faire. Et si moi, avec mes efforts, je suis encore grandement néfaste pour la planète…
C’est pourquoi j’écris cet article aujourd’hui. Je pense que le progrès viendra de la conscience collective de l’impact de nos comportements. Aussi, si chaque personne qui effleure cette conscience cherche, à son échelle, non seulement à modifier un minimum son comportement mais aussi à diffuser avec les moyens qui sont les siens les informations dont elle dispose, alors nous finirons par commencer à entrevoir un progrès et nous pourrons espérer un jour ensemble inverser la tendance.
Vous trouverez ci-dessous plusieurs sources d’informations et des sites pour mesurer votre impact sur le monde. N’hésitez pas à venir ici partager vos résultats, surtout s’ils sont bons… vos conseils de comportement seront précieux. Et s’ils sont mauvais… nous serons mieux ensemble pour affronter cette triste réalité.
Informations complémentaires :
Calculer son Empreinte Ecologique :
- Calculateur sur www.agir21.org
- Site de la Cité des Sciences
- WWF France
- Autres liens… (recherche Google)